Saint Suaire

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Ce post n’a pas pour objectif de présenter Jésus en ultra runner, encore que son ascension du Mont des Oliviers, au milieu de la foule en délire, puisse faire penser à l’arrivée de l’UTMB à Chamonix ou à l’arrivée au sommet de la Zegama Aizkori (voir à partir de 05 :22, https://www.youtube.com/watch?v=IoPJscBN7l8).

Dimanche dernier, nous sommes allés en famille (élargie de parrains, marraines, filleule) courir et marcher aux différentes épreuves du go sport running tour dans les jardins du Château de Versailles, déguisés en coureurs pour les uns, en princesses pour les autres, selon la classe d’âge.

Rien de tel qu’une météo pourrie pour ruiner une idée qui avait l’air excellente sur le papier : quoi de mieux qu’une journée avec pique-nique au milieu des grandes eaux ?

La même journée, mais avec les grandes eaux dans les bassins et pas en déversement continu, ou presque, depuis le ciel.

Je n’avais jamais bien compris, jusqu’à ce jour, la nécessité de se protéger le bout des seins d’un sparadrap, recommandation qu’on lit souvent dans la littérature associée à la course de fond.

Par prudence, et sans trop réfléchir, j’avais fait mienne cette recommandation et me protégeais toujours en cas de course, que ce soit semi-marathon, marathon ou ultra trail.

Le ridicule de la situation m’avait échappé : je me protégeais pour un semi-marathon, mais pas pour une sortie longue de 20 à 30km qui n’était qu’un entraînement. Comme je n’ai pas eu à m’en plaindre (sauf au moment d’arracher le sparadrap après les courses), j’y pensais puis j’oubliais.

Dimanche dernier, donc, course de 15km, après une petite heure à attendre sous la pluie et avec un taux d’humidité, pendant la course, proche de 100%.

Comme la course faisait moins de 20km d’une part et que d’autre part, elle n’était pas vraiment un objectif mais plutôt l’occasion de faire une sortie familiale mâtinée (il a fallu mettre le réveil un dimanche matin) d’entraînement, je n’ai pas eu le réflexe pavlovien du sparadrap.

Pour résumer la situation, en course à pied : sein + sueur = saint suaire

J’ai beau avoir été matinal, j’ai mal.

A suivre ….

Jésus était-il un runner ?

Jésus était-il un runner ?

Publié dans Course

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M
Ça t apprendra à t exciter tout seul à courrir comme ça ... Et avoir les tétons qui pointent. Heureusement que cette excitation n a pas généré de demi- molle ... On t appèlerait désormais Samuel Zakar.
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M
Tant que ca ne boulloche pas...
R
Sinon, en cas de demi molle, je recommande une petite intervention chirurgicale ...
P
Ca t'étonne ?
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