24 jours pour un 24 heures

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Quand la nuit tombe tôt, la pluie s'installe dans le quotidien et les réseaux sociaux commencent à se couvrir d'images et vidéo de flocons et pentes enneigées, on sait que Novembre est là.

Quand des images de la SaintéLyon occupent un post sur deux dans la communauté des coureurs (désolé pour le marathon de la Rochelle), on sait que début décembre approche.

Pour faire mentir (temporairement) l'adage jamais deux sans trois, je ne me rendrai pas à la SaintéLyon cette année. Malgré une organisation logistique optimisée grâce à la gentillesse d'un voisin runner (merci Claude) qui m'avait permis d'éviter l'étape retrait de dossard à Lyon, j'ai consacré l'an dernier 24 heures à la course pour ne courir qu'une petite dizaine d'heures.

Cette année, quitte à consacrer 24 heures à une course, j'aime autant courir pendant ces 24 heures.

Après deux éditions caritatives de la No Finish Line Paris sur le format 24 heures, ce sera cette année sur le format Telethon avec une inscription aux 24 heures de Les Ulis le premier week-end de décembre. J'aime bien ces courses caritatives, cela permet d'allier l'utile à l'agréable (n'hésitez pas à vous inscrire).

Bref, jamais deux sans trois.

Et comme je suis un coureur qui se prend au sérieux et prépare avec minutie ses courses, j'ai prévu large pour ma préparation : il me reste 24 jours d'ici le départ ce qui, comparé aux plans d'entraînement habituels de trois à six mois, n'est pas si mal ....

Enfin, 24 jours, c'est à dire en comptant le jour du départ (vendredi 2 décembre) et hier ...

J'ai donc, restropectivement, commencé à courir hier pour me préparer à cet objectif.

Ayant bien en tête que ce qui fait la différence sur une course de vingt quatre heures, ce n'est pas la vitesse mais la capacité à courir aussi longtemps que possible avant, si nécessaire, de passer à une marche rapide, j'ai décidé de consacrer ma courte préparation à des séances de course à un rythme très tranquille pour que le corps s'habitue à cette allure.

Sauf qu'hier, j'ai tenté une séance d'entraînement avec le Team Trail Paris ( http://www.teamtrailparis.fr/ ). Une bande de sympathiques fous furieux qui, le mercredi en tout cas, pour agrémenter leur soirée, attendent qu'il pleuve à verse pour courir comme des dératés pendant une heure dans les rues de Montmartre en évitant toute rue susceptible de contenir une section de plat. Et comme ils courent aussi vite en montée que je cours sur le plat, je n'ai pas eu l'occasion de mettre en pratique mon plan d'entraînement spécifique 24 heures.

A suivre ...

24 jours pour un 24 heures

Publié dans Entraînement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article