No pain, no gain

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Dicton de diététicien en français, dicton de sportif en anglais.

Nous avions bien pris la précaution de choisir des plans d'entraînement qui ne laissaient la place à aucun inconfort : pas de séances de fractionné (pour les non initiés, répétition de sprints jusqu'à ce que syncope ou vomissements s'ensuivent), pas de course en côte, pas de séances de musculation ...

Limite, pas d'entraînement du tout pour WTF pendant trois mois.

Malgré cette approche prudente, cela ne nous a pas empêché d'arborer, chacun, au moins un ongle noir, une contracture au mollet pour Six Clopes, un flirt poussé avec une tendinite des adducteurs pour votre serviteur ; mais, finalement, rien de rédhibitoire.

Il nous manquait donc, selon les stakhanovistes de l'entraînement athlétique, un élément essentiel à notre marche (à moins que ce ne soit, la vitesse en moins, une course folle) vers le marathon de Paris, la séance d'entraînement qui fait regretter de s'être levé ce jour là.

Nous avions déjà fait notre deuil, un deuil hypocrite, de cette séance douloureuse, puisque ce matin, était planifiée la plus longue séance d'entraînement de notre plan, soit 32 km d'une traite, au rythme marathon, séance qui permet de caler les derniers détails et de se rassurer sur sa capacité à boucler les 42.195 km honorablement trois semaines plus tard. Ensuite, la préparation s'achève en roue libre avec des séances de plus en plus courtes et lentes afin de laisser au corps le temps de récupérer et emmagasiner un peu d'énergie.

Malgré 48h de gastro entérite pour votre serviteur, des niveaux de pollution atmosphérique propres à terrasser un fumeur et deux tuberculeux -la composition de notre fine équipe-, la défaillance de l'iphone de Six clopes (ni musique, ni GPS), l'équipée raisonnable débutait sous les meilleures auspices, beau soleil, température raisonnable, nuit de sommeil complète la veille, parcours à peu près balisé et sans trop de dénivelé ; presque la routine donc, la seule inconnue étant le kilométrage à couvrir (32km) une semaine après avoir terminé 27 km sans beaucoup de réserves.

La bonne nouvelle de la journée est que, finalement, nous pourrons profiter du bénéfice (?) d'une séance d'entraînement achevée dans la douleur et nos esprits, à défaut de nos corps, auront été préparés à l'idée de gérer une foulée hachée, des jambes raides, un dos douloureux, des epaules nouées, une bouche pâteuse et une furieuse envie de confier son sort à la RATP.

WTF, comme toujours économe de ses efforts avant le jour J, a jeté l'éponge au 24ème km, Six Clopes a annoncé dès le 29ème km qu'au 30ème km il serait trop fatigué pour continuer et, pour ma part, malgré une évidente fraîcheur (que les chronos des km 28 et 29 ne démontrent pas), je me suis fait violence pour couper mon effort au 30ème km pour clopiner de concert avec Six Clopes jusqu'au marchand de boissons fraîches le plus proche.

Il n'a pas été question d'objectif chronométrique lors du déjeuner, pas plus que de stratégie de course ...

A suivre ....

No pain, no gain

Publié dans Entraînement

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C
Est il raisonnable de tenter un marathon quand 24 kms vous lessivent ?
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L
Si c'est raisonnable, ce n'est pas un objectif, c'est une formalité.<br /> Pas d'intérêt donc.
L
Sur l'illustration le logo en haut à droite affiche : abrutis.com<br /> Vous vous êtes fait faire un site internet dédié ?
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D
30 km : le mur !!! <br /> Le mur, tu l'as pris dans ta tronche de cake.
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B
A ton âge tu confonds toujours participe passé et infinitif ? <br /> Et quand tu utilises bien le participe passé, tu ne sais pas l'accorder ?<br /> Illettrée, tu vas te faire corriger (aux élections aussi) !
A
La bonne nouvelle est que le pic de pollution est levée !<br /> <br /> Aucune particule ne pourra entravée votre effort maintenant...
D
Ca fait rêver votre truc !
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