Marathon des Sables, J-25

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Ce n'est pas la mer à boire ...
Ce n'est pas la mer à boire ...

Hier, donc, jour de récupération et aucun effort physique à part le test d'effort. Résultat, comme à chaque fois, insomnie.

Aujourd'hui, j'ai commencé à préparer l'après Marathon des Sables.

Parce que finir l'épreuve c'est bien (je ne suis pas présomptueux, je parle de manière statistique, c'est à dire pour les 90% de finishers), mais gérer le lendemain, cela doit s'apparenter pour beaucoup, à un baby blues.

En effet, une fois l'objectif vers lequel on tend depuis des mois, voire des années, est atteint, comment se re-mobiliser, comment ne pas trouver les perspectives moroses ?

Pour ma part, j'ai toujours veillé à gérer le stress à l'approche d'une épreuve dont la distance m'est inconnue -et par la même occasion le jour d'après- en m'inscrivant à une épreuve postérieure et plus difficile. Ainsi, tout à mon inquiétude concernant l'épreuve la plus difficile, j'oublie de m'inquiéter de celle toute proche. Pour résumer l'année 2014, à la veille du Marathon de Paris, je me suis inscrit à the Trail (63 km) puis Ultra Trail de Côte d'Or (105 km) puis inscription au Marathon des Sables puis ...

Seulement, la méthode atteint ses limites parce qu'arrive un moment où il devient malaisé de trouver épreuve plus exigeante. Il me reste de la marge de manœuvre avec le Grand Raid du Morbihan (177km, fin juin, inscrit) et le Tor des Géants (septembre, pré inscription faite, en attente de la liste définitive des tirés au sort) mais, normalement -sauf blessures ou échecs répétitifs- à horizon un an ou deux, cela va devenir problématique.

Il faut donc commencer à s'en préoccuper.

Aujourd'hui, donc, arrivé au mitan de ma vie (en étant optimiste) j'ai pris mon premier cours de natation pour apprendre le crawl. Il paraît qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre.

Ce qu'il y a de bien avec la natation, contrairement à la course à pied, c'est qu'au moins, on ne risque pas la déshydratation, surtout quand on a mon niveau ...

Je ne vais pas vous conter mes exploits, il n'y en a pas eu.

Seule certitude, ce n'est pas demain que je traverse la Manche à la nage. Mais dans deux-trois ans, qui sait ...

Un camembert statistique, cela colore toujours
Un camembert statistique, cela colore toujours

Je vous vois venir, course à pied + natation ==> triathlon et Ironman.

Et bien en fait, non, cela ne me fait pas envie.

La genèse du triathlon, si j'ai bien compris, ce sont des militaires américains qui se sont demandés qui était le meilleur des athlètes et ont décidé de combiner natation, vélo et course pour se départager.

Je ne voudrais pas dire, mais le plus malin, c'était le cycliste parce qu'un triathlon, quelque soit sa durée ou le niveau des participants, c'est en moyenne 50% du temps sur le vélo, le reste du temps étant divisé entre natation et course à pied.

Un challenge équitable, cela aurait été un tiers du temps pour chacune des épreuves.

Et comme ce que j'aime c'est courir, je ne vais probablement pas m'adonner à un sport où la course représente moins de la moitié de l'effort.

Ceci étant dit, après mes 3/4h de piscine, je suis allé courir 1h et ai fait 3/4h de vélo d'appartement pendant que j'y étais.

Mais rien à voir avec le triathlon, les disciplines n'étaient pas dans le bon ordre.

Dès que j'ai fini de recracher toute l'eau chlorée ingurgitée, je me remets à courir sac au dos, cela me sera plus utile qu'un beau crawl dans le Sahara.

A suivre ...

Publié dans Marathon Des Sables

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N
et la diagonales des fous... c'est pour quand ? <br /> 173 km - 9996m d+ c'est plus ou moins difficile que 250km à plat ?
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4
En fait je n'aime ni la chaleur ni le dénivelé. <br /> Alors je ne cumule pas les deux, soit chaleur (Marathon des Sables), soit dénivelé (Tor des Géants). Mais ça, c'est en 2015.<br /> En 2016, qui sait ...