Marathon des Sables, J-9

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Je crois ne rien avoir oublié comme matériel ...
Je crois ne rien avoir oublié comme matériel ...

Ça y est, je suis revenu dans les clous en termes de timing ! Ouf.

Aujourd'hui, journée de répit à la fois parce qu'il fait un temps à ne pas mettre un bédouin dehors et parce que je ne suis pas certain que les kilomètres parcourus d'ici le départ aient de véritable utilité en termes de préparation physique, ni mentale si on doit courir avec les inévitables petites douleurs qu'on ignore habituellement mais qui prennent une importance disproportionnée à une semaine de l'envol.

Hier était la journée mondiale de la procrastination, journée dont j'ai bien compris le principe, et j'ai consciencieusement continué à ne m'occuper ni de la liste du matériel obligatoire, ni de mon paquetage.

Esprit fort et indépendant, j'ai même décidé de ne m'en préoccuper qu'au dernier moment afin de limiter la durée de la période de stress logistique. Si je m'en occupe trois semaines avant, trois semaines de stress ; trois jours avant, trois jours de stress. Avec une convocation à Orly en fin de matinée vendredi 3 avril pour le départ, je me demande même si je ne devrais pas me contenter de trois heures de stress, c'est à dire de ne pas me préparer avant vendredi matin.

Enfin, c'était l'état de mes réflexions jusqu'à aujourd'hui, jour où La Poste et Colissimo qui dépend de La Poste ne se sont pas coordonnés pour me livrer en ordre dispersé mon sac de couchage, d'une part, et ma nourriture lyophilisée d'autre part. Paquets que je me suis empressé de ranger (c'est à dire jeter dans la chambre) à côté du sac à dos Raidlight 20.

Et là, ma vision théorique de la question du paquetage (facile, il n'y a qu'à bourrer un peu et enlever le superflu) a été battue en brèche par la vision d'une montagne de matériel dont le volume représente environ trois fois la taille du sac à dos.

Il va falloir que je convoque César pour un stage de compression, parce que parler du poids, c'est bien, mais la mère de toutes les questions, c'est quand même celle du volume : si ça ne rentre pas dans le sac, tu n'as pas de problème de poids (mais tu n'as pas le matos non plus).

Il me reste donc une semaine (jusqu'à jeudi soir de la semaine prochaine, vu que je ne préparerai mon sac que vendredi matin) pour trouver une copine, déjà inscrite pour l'édition du MDS de cette année, prête à partager le sac de couchage qu'elle portera. En contrepartie, je fournis mousse au chocolat en dessert. Me contacter en message privé, URGENT !

A suivre ...

Publié dans Marathon Des Sables

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