Marathon des Sables, J-4

Publié le par Grégoire CHEVIGNARD

Très bien ces soins des pieds ...
Très bien ces soins des pieds ...

Aujourd'hui, mardi, en solidarité avec nos camarades de France Info qui, déjà ne se fatiguent guère à répéter toujours les mêmes dépêches AFP, et qui sont en grève depuis deux semaines, grève des activités sportives (à l'exception de ma noyade hebdomadaire associée à ma pathétique tentative d'apprentissage du crawl) et MDS.

Certains appellent ça l'affûtage, d'autre, pour frimer, le tapering. Pour ma part, cela aura été pampering.

Dit autrement, je me suis adonné à des activités autocentrées sur mon nombril et ai rendu visite à des spécialistes que je n'avais, pour la plupart, jamais fréquenté jusqu'alors.

Cela a débuté par une pédicure à qui j'ai du expliquer que, non, franchement, ce n'est pas le forfait beauté des pieds qui me convenait le mieux mais juste une coupe des ongles professionnelle, courte et carrée ; bref une coupe raccord avec ma coupe de cheveux de type légionnaire. Si j'avais été plus souple, j'aurais peut être pu parvenir au même résultat que celui auquel la pédicure au décolleté plongeant est parvenu au terme de près d'une demi heure d'arrachage à la tenaille et autres cisailles taille haie et de ponçage, mais cela aurait été moins agréable. Pour la première fois depuis un an les ongles de mes deux gros orteils ont retrouvé couleur et forme humaine ; je ne sais pas si je préfère. Jusqu'à maintenant, quand j'avais un doute sur ma capacités de coureur, il me suffisait de regarder ces deux appendices noirâtres pour me convaincre, qu'à défaut d'acquérir les qualités, j'avais au moins abattu les kilomètres qui permettaient de s'attribuer le qualificatif de coureur (à défaut d'athlète). Maintenant, je ne vois plus rien.

Cela a continué par une visite chez une naturopathe (merci Isabelle pour ton accueil), visite qui m'a permise de rentrer dans l'univers du quantified self. Premier enseignement, j'ai lamentablement échoué dans mon #défikilo qui consistait à reprendre trois kilos en Mars. La bonne nouvelle, en revanche, c'est que je n'ai pas continué à perdre de poids. Deuxième enseignement, mon indice de masse graisseuse est inférieur à 15%. Mais comme je ne sais pas ce que cela signifie, le seul intérêt sera de le mesurer à mon retour pour voir les effets d'un MDS sur cet indice ; peut être découvrirons nous que le MDS est le régime parfait. Imaginez les pubs : perdez 5kg et 10 points d'indice de masse graisseuse en 8 jours. Résultat garanti ! Enfin, troisième enseignement, bien que ma carte d'identité me donne un âge de 43 ans (et l'organisation du MDS 44 ?), les mesures effectuées me donnent un âge corporel de 28 ans. Sympa non ? Oui, jusqu'à ce qu'on passe à l'appareil suivant qui, lui, m'a donné un âge de 47 ans (l'âge de mes artères). Finalement, cela n'a pas l'air très au point ces mesures scientifiques.

Cela s'est achevé par une visite chez le dentiste qui a, enfin, et just in time, fini de bricoler dans ma bouche depuis l'arrachage de l'ensemble de mes dents de sagesse en décembre. Je vais pouvoir mordre le désert à pleine dents !

A suivre ...

Publié dans Marathon Des Sables

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